On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
Un E.P. qui pourra largement diviser les fans, notamment ceux fermés d'esprit et qui refusent que Mesarthim puisse faire autre chose que du black metal atmosphérique. Presence est en effet l'œuvre dans laquelle le groupe profite le plus de la musique electro, notamment le new age (surtout sur "Eschaton Part I") voire même le synth pop sur le morceau éponyme ; black metal certes, mais une hybridation très prononcée. Si vous accrochez (comme moi), vous passerez clairement un bon moment ! Jordan Vauvert
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert